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Sociologie - Page 5

  • Tentés par le pouvoir absolu

    Les évangéliques de Suisse romande le seraient, d'après le sociologue Philippe Gonzales. Il parle même d'une dérive.

    Quelle sera l'église de demain en Suisse romande?Capture d’écran 2014-02-03 à 17.19.23.png

    J'espère que ce livre ouvrira une porte à la possibilité de réflexions sur la place de la démonologie en politique, dans l'église, l'évangélisation et le témoignage chrétien voulant transformer la société.

    Voir l'article de Serge Carrel sur le site de la FREE sur Que ton règne vienne

    Je cite une phrase: « Pour le sociologue, des instances représentatives comme le Réseau évangélique, des théologiens ou les médias évangéliques se sont montrés incapables de mettre en cause ce glissement qui s'est opéré durant ces deux dernières décennies autour du «combat spirituel».»

    Je me suis souvent demandé ces derniers temps que faire pour qu’un glissement aille dans une autre direction que celle prise ?

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  • Mariage remis en cause, suicide assisté, idéologie du genre

    Diffusée récemment, et affichée sur les sites des églises membres du CNEF, la lettre d'Etienne Lhermenault s'adresse aussi aux responsables politiques de la France.

    Il est à noter que l'engagement politique est en hausse en France depuis les décisions prises et qui vont à l'encontre de la sensibilité d'une large partie de la population.

    Voici le texte de ce communiqué:

    Lettre du CNEF aux responsables d’Églises et oeuvres du CNEF

    2014 devrait être, pour le Conseil national des évangéliques de France, l’année de la liberté de conscience et d’expression.

    Ce qui nous conduit à envisager de communiquer sur cette question, c’est l’analyse que nous faisons de l’évolution de la société.lettre,cnef,lhermenault

    De la remise en cause du mariage dans ses fondements au désir d’ouvrir la voie au suicide assisté en passant par la propagation de l’idéologie du genre, tout est l’occasion de propos sévèrement critiques à l’égard d’autres convictions, surtout si elles sont religieuses.

     

    A entendre les nouveaux moralistes, il n’y aurait de valables et d’acceptables que les opinions soi-disant libres de tout déterminisme, c’est-à-dire conformes à un idéal laïque largement revisité.

    Outre qu’une telle idolâtrie de la liberté est une autre forme de déterminisme, elle porte en elle des germes liberticides que nous ne pouvons ignorer.

    Dans cette perspective, la laïcité quitte le terrain juridique de mode de régulation des relations entre les Églises et l’État et de garantie du libre exercice des cultes pour aborder celui des convictions avec pour mission d’imposer ses choix à tous (Lire l’excellente tribune de Jean Baubérot, "La laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres", Réforme n° 3539 du 5 décembre 2013).

     

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  • Evangile et crédibilité

    Si l’évangélisation doit être plus qu’un message et être crédible, il faut lui adjoindre toute une gamme de services.

    La question est : comment évangéliser aujourd’hui pour que les jeunes chrétiens de 20+ s’y appliquent et que ceux qui ne sont pas encore chrétiens soient réceptifs à l’Evangile ?

    Je me suis laissé inspirer par une étude de Rick Richardson, "Emerging Adults and the Future of Missions", International Bulletin of Missionary Research, Vol. 37, No. 2, pp. 79-84.

    L’auteur analyse la situation aux USA, en particulier celle des 20 ans et plus (20+). La culture de ces personnes est très différente de celle des 15 ans et plus, voire des plus de 30 ans. L’auteur veut savoir ce qu’il faut faire pour que cette génération des 20+ relève le défi du travail missionnaire.

    Il m’a semblé que la différence entre ce qui se vit d'un côté aux USA et de l'autre en Suisse ou en France n’est pas si grande que cela. Aussi vais-je reformuler quelques conclusions de l’article pour les appliquer à l’évangélisation.

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  • Réflexions pour sortir les Eglises de la crise

    virgile rochat,labor et fidesL’église protestante, tout au moins au canton de Vaud, serait dans une situation difficile. Dans son livre (édité en avril 2002 chez Labor et Fides) Virgile Rochat lance un cri d’alarme avant de proposer des solutions. Le temps presse!

    Pour sortir les églises de la crise (sous-titre), le pasteur de l’église réformée invite à des échanges sur son blog.

    En quoi cet ouvrage peut-il intéresser les évangéliques ?

    Je pose la question, car l’auteur ne porte pas les églises évangéliques sur son cœur. De plus, il n’écrit pas à destination de ce public. Néanmoins, ce livre nous donne à réfléchir.

    1. A la lumière de l’analyse que fait le pasteur Rochat de la société et son attente du religieux, les églises évangéliques peuvent se poser la question si elles n’auraient pas besoin de revisiter certaines de leurs approches.
    2. L’auteur veut que l’église soit présente pour « tout le monde », qu’elle ne se contente pas de n’être en relation qu’avec une petite partie de la population. C’est un élan que quelques évangéliques ont perdu.
    3. Virgile Rochat réfléchit à ce qui pourrait être changé dans la communication (ce que l’on affiche, mais aussi tout ce qui est communiqué par nos manières de faire les choses). Ici aussi, il permet au lecteur de prendre un peu de recul et de réfléchir à ses pratiques.
    4. Finalement (je m’arrête à quatre remarques – mais l’intérêt du livre est bien plus grand), dans le projet de reconnaissance publique des églises évangéliques du canton de Vaud, n’y a-t-il pas un danger de glissement vers le modèle constantinien ? Virgile Rochat indique que ce modèle est source de bien des maux, même s’il ne veut pas la fin de ce modèle. Saurons-nous éviter ces maux ?

     

     

  • Eglise et association - font-ils bon ménage?

    Capture d’écran 2013-08-28 à 10.38.56.pngQuelle place donner au modèle associatif de l'église, modèle pour ainsi dire unique dans le monde évangélique? Ce mode associatif, serait-il un frein aux projets de transformation du monde par l'église?

    Le modèle associatif permet de se définir, de dire clairement qui sont les "nous" et les "eux". Mais ce qui est utile et nécessaire devient rapidement piégeant, servant à marquer la différence plus que l'identité.

    Le modèle associatif se mue parfois en modèle d'entreprise (voir Chris Short et les seuils de croissance). Plus le nombre de personnes est important, plus grand est le besoin de passer du mode de "fonctionnement famille" à ce qui ressemble à (quel synonyme employer?) une entreprise.

    Cette nouvelle forme de fonctionnement sera vu comme mondain, comme une adaptation (ou pire) au monde des affaires. Cette accusation (car il ne s'agit pas d'un constat) doit servir à faire revenir les fidèles vers un modèle d'église plus biblique: le fonctionnement associatif.

    Mais, est-ce que le modèle d'entreprise est "moins biblique" que ne l'est le modèle associatif? Bien sûr que non. Néanmoins, l'argument porte toujours à conséquence.

    Revenons à la première question: 

    Le fonctionnement associatif, en quoi est-il un frein aux projets de transformation du monde par l'église?

    Si vous y avez réfléchi, merci de laisser votre réponse.