Il peut être fait appel à des personnes d'autres pays. Ou d'autres familles d'églises. J'ai remarqué que si l'église fait appel à un "étranger" (= quelqu'un qui n'est pas du sérail, qui a été formé "ailleurs"), c'est qu'elle veut VRAIMENT un pasteur.
De ce fait, personne ne rend visite à l'autre église pour observer le candidat.
Avec le temps qui passe, on entend alors des complaintes comme :"Ah ! si on avait su !" Oui. Mais on aurait pu savoir. D'ailleurs, il y en avait même qui savaient. Mais personne ne voulait les entendre.
La commission des ministères (ou le responsable régional) fait une proposition de rocade. L'église hésite, refuse. En général, elle ne le fait pas trois fois de suite. Donc, un candidat même difficile à caser trouvera finalement une autre case sur l'échiquier.
Que faudrait-il pour que la rocade réussisse ?
Je suis sûr que vous avez une idée.
Merci de la noter plus bas, sous "commentaire".
Voici cinq propositions :
(1) Observez, (2) observez, (3) observez, (4) observez encore. Et (5) ayez du courage.
Il faudrait commencer par la fin. Car il ne sert à rien de faire tout un travail d'observation si le courage manque.
- (1) Observez - En toute discrétion, rendez visite à l'église dans laquelle le pasteur est actif pour discerner si l'on veut vraiment ce type de serviteur.
- (2) Observez - Si ce n'est pas possible de se rendre dans le lieu de ministère (et même si c'est possible), suivez quelques activités sur Internet. On y parle de la vie de l'église, et on peut y trouver quelques sermons du pasteur en question.
- (3) Observez - Lorsque vient le jour où le candidat fait son message de présentation dans votre église, invitez-le à votre table. S'il vient de loin, il sera nécessaire qu'il reste une nuit ou deux. Logez-le. Chez vous, pas à l'hôtel. L'idéal est de l'inviter pour une semaine et que plusieurs familles fassent sa connaissance. Vous aurez alors tous les éléments utiles pour évaluer si "cela peut fonctionner ou non".
- (4) Observez - Si le pasteur vient d'une autre fédération ou d'un autre pays, voyez s'il est disposé à être accompagné (on peut parler de mentorat). Car il y a toujours un saut culturel (choc culturel) à vivre. Et si le pasteur vous rassure en faisant comprendre qu'il sait tout faire, il y aura des surprises désagréables. Encore faut-il trouver un mentor.
- (5) Ayez du courage, de la sagesse et de la bienveillance - Cela ne sert à rien d'observer, si pour finir vous n'allez rien faire de vos observations.
- Il faudra dire votre enthousiasme (et voter "pour") ou vos réticences profondes (et voter "contre"). Et cela tout en étant assuré que vous aurez des amis qui ne seront pas du tout d'accord avec vous. De plus, personne n'étant parfait, ce sera aussi l'occasion d'être bienveillant.
A venir :
- Trouver un pasteur 5/10 - « Quels pasteurs pour quelle Église ? »
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