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L'éditeur informe:
Pourquoi lire le livre ?
"Dans le désert, les Israélites ont murmuré contre Moïse. En une occasion, c'est parce qu'il était débordé. 
Il était censé rendre des décisions de justice, et les gens faisaient la queue du matin au soir pour obtenir une décision. Moïse s'usait, le peuple se lassait (Exode 18).
"Le beau-père de Moïse était en visite...
Diffusée récemment, et affichée sur les sites des églises membres du CNEF, la lettre d'Etienne Lhermenault s'adresse aussi aux responsables politiques de la France.
Il est à noter que l'engagement politique est en hausse en France depuis les décisions prises et qui vont à l'encontre de la sensibilité d'une large partie de la population.
Voici le texte de ce communiqué:
Lettre du CNEF aux responsables d’Églises et oeuvres du CNEF
2014 devrait être, pour le Conseil national des évangéliques de France, l’année de la liberté de conscience et d’expression.
Ce qui nous conduit à envisager de communiquer sur cette question, c’est l’analyse que nous faisons de l’évolution de la société.
De la remise en cause du mariage dans ses fondements au désir d’ouvrir la voie au suicide assisté en passant par la propagation de l’idéologie du genre, tout est l’occasion de propos sévèrement critiques à l’égard d’autres convictions, surtout si elles sont religieuses.
A entendre les nouveaux moralistes, il n’y aurait de valables et d’acceptables que les opinions soi-disant libres de tout déterminisme, c’est-à-dire conformes à un idéal laïque largement revisité.
Outre qu’une telle idolâtrie de la liberté est une autre forme de déterminisme, elle porte en elle des germes liberticides que nous ne pouvons ignorer.
Dans cette perspective, la laïcité quitte le terrain juridique de mode de régulation des relations entre les Églises et l’État et de garantie du libre exercice des cultes pour aborder celui des convictions avec pour mission d’imposer ses choix à tous (Lire l’excellente tribune de Jean Baubérot, "La laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres", Réforme n° 3539 du 5 décembre 2013).
Deux études bibliques données au Centre Evangélique en novembre 2013 par Etienne Lhermenault, président du CNEF, chargé de cours à la FLTE de Vaux et professeur à l'IBN.
Responsable avec Susan Clifton du cours sur l’accompagnement pastoral à l’Institut Biblique de Nogent, j’affirme à nos étudiants, sans avoir le temps de vraiment le démontrer, qu’un des aspects du ministère de Jésus qui est fécond à cet égard, ce sont les nombreuses rencontres qu’il fait avec des personnes et les dialogues qu’en rapportent les Evangiles.
J’ai l’impression d’avoir été pris au mot et de devoir maintenant en faire la démonstration devant un vaste public.
Pour y parvenir, je vous propose d’aborder successivement deux récits tirés des évangiles synoptiques, l’un de l’évangile de Matthieu au chapitre 15 habituellement nommé «la femme syro‐phénicienne» et l’autre de l’évangile de Luc au chapitre 8 qui raconte la guérison d’une femme malade depuis douze ans.
Le choix de ces textes est en partie subjectif. Ils m’ont accompagné tout au long de mon ministère et j’éprouve pour ces deux histoires une certaine affection.
Ce qui est moins subjectif, c’est qu’ils rendent compte de deux situations particulières, la demande insistante d’une femme étrangère que Jésus semble d’abord repousser et le geste d’une femme rendue muette par son malheur que Jésus veut faire parler.
Enfin, objectivement, le contraste entre ces deux femmes, l’une combattive et l’autre craintive face au Seigneur, permettra de faire droit à la diversité des demandes dans l’accompagnement pastoral.
C’est donc moins à une exégèse que je vous convie qu’à un parcours de théologie pratique en étudiant ces récits.
Le prochain Forum des Evangélistes Europe aura lieu du
Le thème prévu : « L’Évangéliste : moteur et formateur dans son Église locale », avec
Becky Pippert,
évangéliste internationale et auteur du best-seller La Saveur Partagée.