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Théologie - Page 6

  • Réflexions pour sortir les Eglises de la crise

    virgile rochat,labor et fidesL’église protestante, tout au moins au canton de Vaud, serait dans une situation difficile. Dans son livre (édité en avril 2002 chez Labor et Fides) Virgile Rochat lance un cri d’alarme avant de proposer des solutions. Le temps presse!

    Pour sortir les églises de la crise (sous-titre), le pasteur de l’église réformée invite à des échanges sur son blog.

    En quoi cet ouvrage peut-il intéresser les évangéliques ?

    Je pose la question, car l’auteur ne porte pas les églises évangéliques sur son cœur. De plus, il n’écrit pas à destination de ce public. Néanmoins, ce livre nous donne à réfléchir.

    1. A la lumière de l’analyse que fait le pasteur Rochat de la société et son attente du religieux, les églises évangéliques peuvent se poser la question si elles n’auraient pas besoin de revisiter certaines de leurs approches.
    2. L’auteur veut que l’église soit présente pour « tout le monde », qu’elle ne se contente pas de n’être en relation qu’avec une petite partie de la population. C’est un élan que quelques évangéliques ont perdu.
    3. Virgile Rochat réfléchit à ce qui pourrait être changé dans la communication (ce que l’on affiche, mais aussi tout ce qui est communiqué par nos manières de faire les choses). Ici aussi, il permet au lecteur de prendre un peu de recul et de réfléchir à ses pratiques.
    4. Finalement (je m’arrête à quatre remarques – mais l’intérêt du livre est bien plus grand), dans le projet de reconnaissance publique des églises évangéliques du canton de Vaud, n’y a-t-il pas un danger de glissement vers le modèle constantinien ? Virgile Rochat indique que ce modèle est source de bien des maux, même s’il ne veut pas la fin de ce modèle. Saurons-nous éviter ces maux ?

     

     

  • Eglise et association - font-ils bon ménage?

    Capture d’écran 2013-08-28 à 10.38.56.pngQuelle place donner au modèle associatif de l'église, modèle pour ainsi dire unique dans le monde évangélique? Ce mode associatif, serait-il un frein aux projets de transformation du monde par l'église?

    Le modèle associatif permet de se définir, de dire clairement qui sont les "nous" et les "eux". Mais ce qui est utile et nécessaire devient rapidement piégeant, servant à marquer la différence plus que l'identité.

    Le modèle associatif se mue parfois en modèle d'entreprise (voir Chris Short et les seuils de croissance). Plus le nombre de personnes est important, plus grand est le besoin de passer du mode de "fonctionnement famille" à ce qui ressemble à (quel synonyme employer?) une entreprise.

    Cette nouvelle forme de fonctionnement sera vu comme mondain, comme une adaptation (ou pire) au monde des affaires. Cette accusation (car il ne s'agit pas d'un constat) doit servir à faire revenir les fidèles vers un modèle d'église plus biblique: le fonctionnement associatif.

    Mais, est-ce que le modèle d'entreprise est "moins biblique" que ne l'est le modèle associatif? Bien sûr que non. Néanmoins, l'argument porte toujours à conséquence.

    Revenons à la première question: 

    Le fonctionnement associatif, en quoi est-il un frein aux projets de transformation du monde par l'église?

    Si vous y avez réfléchi, merci de laisser votre réponse.

  • Eglises évangéliques - ayez un profil plus crédible !

    Capture d’écran 2013-08-28 à 10.40.06.pngLes églises évangéliques devraient développer un profil crédible.

    Ce que Bernhard Ott, enseignant au Bienenberg et doyen de la Akademie für Weltmission à Korntal, déplore, est que les églises évangéliques de la Suisse allemande ont un problème d’identité. Car en se référant à la Déclaration de Lausanne et à la confession de foi de l’Alliance Evangélique Mondiale, les églises n’ont plus (ou trop peu) de références ecclésiologiques. Ces textes, très bons par ailleurs, ne permettent pas de se définir en tant qu’église, car ils ne traitent que du plus petit dénominateur commun.

     

    Question de Idea-Spektrum (21.7.2013 p5) à Bernhard Ott :

    Dans quelle direction les églises évangéliques devraient-elles réfléchir ?

    Pour voir un profil crédible dans l’avenir, les églises évangéliques doivent développer des profils qui ne sont pas simplement évangéliques, qui ne sont pas des enfants des associations modernes, et qui sont plus que de simples alternatives à l’église de multitude. La création et le développement d’une telle vision ont besoin d’un endroit pour une réflexion théologique. (lien vers l'article qui a pour sujet principal les institutions de formation théologique: site Idea; pdf)

     

    Question :

    Ce problème d’identité de l'église évangélique, comment se vit-il dans d’autres régions/pays du monde ?

    Comment être "église évangélique" autrement que :

    • simplement évangélique?
    • simplement en tant qu’association (de droit local, loi mille neuf cent…)?
    • simplement non multitudiniste?

     

     

     

    Entreprise

  • Eglise transformationnelle

    "Pourquoi avoir choisi ce terme?" et ne plus parler d'église émergente, est la question de Jean Hassenforder à Patrick Oden, qui répond (Interview Témoins):

    "...l’expression Église émergente a été tellement usée par les éditeurs et autres qu’elle a perdu du sens et que le sens qu’elle a gardé portait le poids de la théologie de certains participants.

    "D’autres participants très influents se sont fatigués de répondre à des questions sur ces positions théologiques qu’ils ne partageaient pas et ont donc laissé tomber la terminologie « Église émergente ».

    "Et pourtant ces différents mouvements partageaient une trajectoire continue. « L’Église émergente » avait donc un point de vue trop limité.

    "D’autre part, le terme « émergent » n’est pas très descriptif. Il ne décrit pas une différence avec les approches antérieures, mais plutôt une trajectoire. Mais vers où ?

    "J’ai en fait pris quelques semaines pour réfléchir à cela car c’était un élément clef de tout mon travail. Et j’ai décidé que « transformationnel » était à la fois descriptif et distinctif.

    "Personne d’autre ne l’utilisait et il décrivait bien l’objectif fondamental des Églises émergentes, qui est d’être une présence transformante du Christ dans leur contexte particulier."

     

    Etre une présence transformante dans mon contexte particulier, cela oriente vers un autre type d'église que celui qui rassemble les chrétiens dans un lieu restreint pour y être l'église.

    L'un envoi, l'autre rassemble. L'un est sel dans le monde, l'autre sel dans la salière qui saupoudre un peu le monde.

    Voyons ce que Patrick Oden (l'interview complète de Témoins) dit de ces différents modèles en réponse à la question de Jean Hassenforder:

    Vous écrivez que l’Église transformationnelle est un lieu où les gens vivent en Église comme ils vivent dans le monde. Ils vivent en Christ au-delà des barrières qui séparent souvent les Églises du monde. Il n’y a pas deux univers séparés. N’y a-t-il pas là une ligne de partage entre les Églises émergentes et nombre d’Églises traditionnelles. Comment la pensée de Moltmann éclaire-t-elle cette question ?

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  • Catéchèse, baptême et mission

    9782755001839.jpgLe résumé du livre dit:

    "L’historien Alan Kreider présente la conception de la conversion et la pratique de la catéchèse et du baptême aux premiers siècles de l’Église, quand celle-ci, minoritaire et parfois persécutée, questionnait, rayonnait et attirait de par son vécu.

    "L’auteur se fait ensuite missiologue et propose des pistes d’applications pour le contexte sécularisé et multireligieux actuel. Par les apports stimulants de l’Église ancienne, il rejoint les réflexions contemporaines sur « l’Église missionnelle »."

    Pour en savoir plus