Dimanche des Rameaux : la montée... à Paris
En observant de loin ce qui se passe en France sur la question du "mariage pour tous", je sens des émotions étranges me gagner. Cela a commencé, il y a quelque mois, par un petit sourire et une attitude de «il faut de tout pour faire un monde».
Mais, en voyant que l’on ne veut absolument pas de «ma position» dans ce monde (qui est celle de considérer le mariage possible dans une relation hétérosexuelle et de vouloir le droit ou le bien de l’enfant) je me suis dit que le sourire ne suffit plus.
J’ai vu autour de moi des personnes envoyer leur signature. Mais que les «700 000 pétitions envoyées au Conseil économique, social et environnemental n’ont même pas provoqué un débat au sein de cette assemblée» a effacé mon sourire.
Je constate que le climat devient très malsain. Fini les jours des débats et de la recherche d’une solution négociée. Des pierres jetées dans une vitrine n'est plus du vandalisme, mais devient un acte homophobe.
Mais jusqu’où ira-t-on ? Encore plus loin que le fameux message sur Twitter «Vous me direz, si une bombe explose sur les Champs à cause de #laManifPourTous c’est pas moi qui vais pleurer»?
D’un côté comme de l’autre, on est choqué par ce qu’on entend. Mais parfois on a rien entendu, seulement imaginé. Alors, comment se faire entendre sans crier?
J’ai décidé d’aller moi aussi à Paris, rejoindre ceux qui veulent de la place pour tous.