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Après le virus, on garde quoi?

Capture.JPGLu sur le Net (Témoins) :

Un pasteur, président d'une grande famille évangélique en France déclare : 

Des fois je me dis "après le virus, on garde quoi ?"

Et j'ai envie de répondre :

"on jette l'église à consommer et on garde l'église à vivre." 

 

L'auteur du blog dit encore :

Bien sûr, nous le constatons, la plupart des assemblées chrétiennes proposent des réunions en vidéos via internet, des rassemblements sur Skype ou ZOOM… ou bien encore des partages via les réseaux sociaux.

Ce phénomène n'est pas nouveau, mais il a été étendu et généralisé par le confinement.

Ces différents formats permettent certes une facilité d'accès au message mais en réalité ne font-ils pas qu'accentuer le consumérisme spirituel ?

L'interaction y étant très limitée, le message trop souvent pyramidal et le format assez traditionnel.

 

Lisez plus loin pour découvrir le contexte de ces citations.

 

En France, le confinement est maintenu pour encore un mois jusqu'au 11 mai. Dans d'autres pays (Allemagne, Autriche), les activités reprennent lentement. La Suisse y réfléchit.

Mais on nous dit que le virus sera avec nous pour encore un bon moment.

En tous les cas jusqu'à ce que l'humanité entière soit au bénéfice de l'immunité collective (ou grégaire) ou d'un vaccin. Ce n'est pas demain la veille.

La saison appelée "l'après virus", ou l'on se comportera de nouveau comme on le faisait "avant le virus" ne débutera alors pas avant... janvier 2021

 

La question n'est pas : "après le virus, on garde quoi?"

Mais "pendant le virus (donc au moins jusqu'à la fin de l'année 2020, probablement plus), on fait quoi?"

J'ai déjà entendu : "on essaye de faire comme avant".

Soit.

Mais ne serait-ce pas le moment de profiter de la crise pour ne garder que l'essentiel?

(Merci de me faire part - sous commentaires - des sites Web et groupes de réflexion qui méritent d'être connus)

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La photo est tirée de Témoins. Il faudrait l'adapter aux cultures européennes. Car ici, il s'agit de la distance recommandée en France. En Suisse, le virus pourrait se déplacer sur 2m.

 

(Suit un copier/coller du site de Témoins)

Le cyclone sanitaire qui traverse notre société semble, plus que tout autre évènement précédent, modifier nos activités, nos comportements et nos habitudes.


Tout d'abord il y a ces milliers de familles endeuillées, atteintes au plus profond de leur chair par la maladie ou la disparition d'un proche.

A toutes ces familles l'équipe de Témoins adresse ses plus sincères sentiments de soutien.


Il est encore bien tôt pour analyser l'étendue, la durée et la profondeur des transformations de nos pratiques, notamment celles liées à la foi.

Bien sûr, nous le constatons, la plupart des assemblées chrétiennes proposent des réunions en vidéos via internet, des rassemblements sur Skype ou ZOOM… ou bien encore des partages via les réseaux sociaux.

Ce phénomène n'est pas nouveau, mais il a été étendu et généralisé par le confinement.

Ces différents formats permettent certes une facilité d'accès au message mais en réalité ne font-ils pas qu'accentuer le consumérisme spirituel ?

L'interaction y étant très limitée, le message trop souvent pyramidal et le format assez traditionnel.


Au-delà de cette pratique à distance quelles sont les changements en profondeur?


Déjà des voix se lèvent pour aspirer à un renouvellement de l'église.

Ainsi un pasteur, président d'une grande famille évangélique en France déclare : 

Des fois je me dis "après le virus, on garde quoi ?"

Et j'ai envie de répondre :

"on jette l'église à consommer et on garde l'église à vivre." 

Ce cri nous le relayons dans le silence de l'œil du cyclone que nous vivons.

Le consumérisme spirituel auquel nous pourrions tenter de céder lors du confinement doit laisser place à un renouveau des pensées puis des pratiques.


Comment l'église peut-elle favoriser l'autonomisation des individus? S'ouvrir à la communauté et répondre aux besoins des plus isolés?

Proposer du lien social et offrir des espaces d'expression et de vie…?

Nous reviendrons dans les prochains mois sur les initiatives et les pensées novatrices liées à la crise que nous vivons.

Nous continuerons à vous proposer des recherches et des études sur les pratiques progressistes de l'église post-confinement.

Lire tout l'article sur le site de Témoins

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