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La musique pour parler de la foi?

L’église est pleine à craquer. L’auditoire du dimanche matin est multiplié par 20 lors de cette rencontre du lundi soir.

La raison ? La foi est annoncée sur des notes de la musique classique.

 

Trois œuvres de Johann Sebastian Bach sont présentées ce soir. Je suis frappé, ému, bouleversé par ces paroles chantées avec précision et accompagnée par un orchestre de très haut niveau.

 Johann Sebastian Bach

La foi est une question privée, nous répète-t-on. De toute manière, prier en public (comme par exemple avant de prendre un repas) ou parler de Jésus, même à Noël, est toujours accompagné d’une gêne.

 

Par contre, Bach peut nous faire entendre tout ce que vous ne voudriez pas entendre par ailleurs.

 

Ma question : est-ce qu’un jour la seule manière d’avoir encore le droit de parler de la foi en Jésus-Christ serait par la musique ?

Ce soir, c’est à « L’ensemble vocal et instrumental de l’Arc lémanique » de proposer un choix d’une bonne teneur théologique. Trois cantates traitant de l’incarnation, de la vie du chrétien puis de la vigilance à avoir vu le retour de Christ pour juger, mais aussi du bonheur que de pouvoir bénéficier de la grâce de Dieu :

 

La première cantate partage l’émerveillement causé par la venue du Fils de Dieu sur terre.

La deuxième invite à marcher sur le chemin de la foi. Cette pierre qui est Jésus est cause de chute du monde et ferme fondement pour le chrétien.

La dernière cantate appelle le croyant à veiller, car ce monde touchera à sa fin et le jugement de Dieu sera rendu. Le Sauveur appelle, et l’âme humaine implore la protection de ce Sauveur afin de persévérer jusqu’à la fin.

 

Face à la laïcisation grandissante, il est de plus en plus difficile de parler de Dieu dans la sphère publique.

Vu l’ignorance au sujet de la foi chrétienne, le père Noël, habillé pourtant par Coca-Cola, est interdit de cité car il serait un symbole religieux.

 

Je propose que nous nous tournions vers les classiques, les peintres, compositeurs, poètes et écrivains des 16e au 20e siècles.  Ecouter, voir et chanter leurs expressions de foi seront alors des sujets d’étude, des questions du domaine de l’anthropologie culturelle. Mais ce sera aussi la possibilité de parler de la foi des anciens, et de la nôtre.

 

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