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La Croix: quel avenir?

Quel avenir pour le christianisme ?

d7bf98d0174cefdb2bf2955cfca28a8f.jpgDurant cinq semaines, « La Croix » enquête sur l’avenir du christianisme en Occident. Des analyses, des reportages et des témoignages pour explorer aussi bien les motifs d’inquiétude que les raisons d’espérer.

Merci à un abonné de ce blog de m'avoir signalé cette étude d'envergure publiée fin 2007. 

Des extraits - Michel Kubler écrit:

L’objectif que se donne la grande enquête qui commence aujourd’hui dans nos colonnes n’est donc ni d’entretenir l’angoisse ni de la nier, mais d’observer, si possible sans parti pris, en quels sens le christianisme est en train de bouger : des infléchissements dans l’image qu’il a de lui-même, des ruptures dans ses fonctionnements et ses logiques d’institution, des mutations dans son rapport au monde…

Pourquoi la poser maintenant, cette question ? Parce qu’elle est de toujours, sans doute : l’histoire du christianisme est riche de ces moments où celui-ci a dû se redéfinir, se réorganiser et se repositionner, notamment par rapport à la société.

Paradoxe dans le rapport des Français au christianisme

Comment, alors, avancer des réponses ? Dans chacune de nos éditions des cinq semaines à venir, il s’agira pour nous d’envisager les divers niveaux des changements en cours. Un ample état des lieux occupera toute cette première semaine, à commencer par l’état de l’opinion publique : le sondage que nous publions aujourd’hui (consulter l'intégralité du sondage) ne manque pas d’enseignements, parfois surprenants.

Il témoigne notamment de ce paradoxe qui marque aujourd’hui le rapport des Français au christianisme : ils jugent les Églises suffisamment visibles, mais ne connaissent guère de chrétiens engagés – ce qui peut s’expliquer par la baisse numérique de ces derniers, mais aussi par la difficulté qu’il y a souvent à les identifier comme tels !

On ne manquera non plus de s’interroger sur certaines priorités majoritairement affichées par les chrétiens déclarés (du moins, là encore, selon le critère de la pratique dominicale) : ainsi, le service de l’homme vient nettement avant la diffusion du message du Christ. Autrement dit : le témoignage implicite rendu à l’Évangile prime sur l’évangélisation explicite.

De même, les catholiques engagés ne pensent guère différemment que leurs contemporains quant à l’indifférence religieuse : toutes les religions semblent se valoir à leurs yeux, même s’ils ne doutent évidemment pas d’une pertinence particulière de la leur.

Conclusion, qu’ils pourraient s’appliquer d’abord à eux-mêmes : le problème des chrétiens et de leurs Églises, c’est qu’ils ne savent pas bien communiquer… Il y a bien là de quoi occuper plusieurs semaines d’enquête !

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