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Chanter - toujours plus

La pratique récente de la louange avec ses conducteurs et ses groupes est faite pour durer.

images (1).jpgMais ici et là surgit le désir de pouvoir chanter (aussi) des textes fournis en théologie, de pouvoir chanter (de temps à autre) à quatre voix, de pouvoir entendre (ici et là) l'assemblée, de pouvoir proposer (une fois) un chant en indiquant tout simplement un numéro...

 

Une fois par mois on se retrouve pour chanter. Divers recueils sont disponibles. Le vidéo-projecteur est branché sur l'ordinateur, afin de ne pas oublier les refrains plus récents. Et en plus du pianiste habituel, il faut encore trouver un musicien qui sait jouer ce que la partition indique.

Le temps consacré au chant sera apprécié de tous.

Commentaires

  • Le chant au culte : autrefois et aujourd’hui

    Autrefois, on chantait un ou deux cantiques au début du culte et un autre à la fin, le sermon avait la part du roi ; aujourd’hui, le chant constitue la majeure part du culte.

    Autrefois, les fidèles avaient leur recueil de cantiques qu’ils apportaient au culte, ou bien l’Eglise en achetait une quantité suffisante que l’on distribuait.

    Avantage : les chrétiens pouvaient retrouver chez eux les paroles des cantiques chantés et trouver dans leur recueil un chant pour toute circonstance de leur vie.

    Avantage actuel : économie pour l’Eglise (sauf pour les droits de projection) et pour les chrétiens.


    Les cantiques d’autrefois avaient plusieurs strophes, donc un contenu doctrinal plus riche que les chants actuels d’une ou de deux strophes. D’ailleurs les cantiques étaient plus nombreux (le recueil « Sur les ailes de la foi » en contient près d’un millier).

    Les thèmes des cantiques d’antan étaient plus variés que les chants actuels. La table analytique du recueil « Sur les ailes de la foi » a 74 subdivisions ; elle affiche des rubriques qui sont presque totalement absentes des cantiques actuels (les Psaumes, certains aspects de Dieu : sa sainteté, sa sagesse, ses jugements ; les aspects de la vie de Jésus-Christ qui ont structuré l’année ecclésiastique : sa naissance, sa mort, sa résurrection, son ascension, l’attente de son retour [il est difficile de trouver des chants pour Noël, Pâques, l’Ascension], le Saint-Esprit, la Bible, l’Eglise (universelle ou locale), le jour du Seigneur, la Sainte-cène, la nouvelle naissance, la prière, l’évangélisation, la réponse à l’appel, l’assurance du salut, le témoignage, la vie chrétienne, la consécration, la sanctification, l’obéissance à Dieu, suivre Jésus, la confiance en Dieu, la foi, la paix, la joie, les épreuves et les consolations, l’activité chrétienne, les combats, la mission – sans compter les sujets spéciaux (matin, soir, mariage, Nouvel-an, présentation d’enfant, enterrements, l’espérance chrétienne, le ciel…).

    Nos chants doivent être le reflet de tous les aspects de notre vie chrétienne ; en toute occasion, on a envie de chanter et de trouver un cantique qui exprime nos sentiments et nos pensées. Je les trouve dans toute la richesse de nos cantiques traditionnels, mais pas dans les chants actuels.

    Les cantiques d’antan ont des mélodies faciles à apprendre ; le mérite principal des chants actuels semble être l’originalité, mais ils sont si originaux que l’on ne se souvient pas de leur mélodie ; sauf exceptions, elle ne s’imprime pas dans la mémoire.

    Certaines Eglises ont l’habitude d’introduire un nouveau chant chaque mois (« le chant du mois »), mais ceux qui les choisissent semblent avant tout préoccupés par l’originalité de leur choix ; il est généralement si original qu’il n’est jamais repris les mois suivants (ce qui était le but de ces « chants du mois »).

    Les chants actuels contiennent un certain nombre de beaux chants pour lesquels nous sommes reconnaissants ; il ne faudrait, cependant, pas oublier les trésors de l’hymnologie traditionnelle qui se sont constitués par le filtrage du temps durant les siècles qui nous ont précédés.

    On pourrait appliquer aussi aux responsables de la musique dans une Eglise ce que Jésus a dit du père de famille qui « tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes » (Mt 13.52), et qui sait doser les deux suivant les besoins et la composition de son assemblée.

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