Fréquenter le congrès mission-net est du domaine de l’orientation de vie.

Plus d’un jeune chrétien, en quête d’un appel pour quelque chose de grand, y entend la voix de Dieu. A la recherche d’un défi, de trouver sa voie, de répondre à une vocation, il s’expose aux témoignages d’hommes et de femmes totalement engagés pour Dieu. Sa réponse sera un engagement dans son église et pour l’église.

Les camps cherchent à répondre à des besoins proches, mais avec d’autres moyens, d’autres activités. Camps d’hiver ou de neige pour les uns, camps de ski pour les autres, ils se veulent aussi être une occasion pour entendre Dieu. Et bien des jeunes y répondent à cette voix et se convertissent. Les camps de jeunes sont des endroits privilégiés.

La revue Christianisme Aujourd’hui (nov. 2013 p27, sommaire pour novembre) a relevé qu’il pouvait exister une certaine rivalité entre ces camps et un congrès pour jeunes, organisé au niveau européen aux mêmes dates.

Mais si les deux types d’activités veulent donner de la place à la voix de Dieu, les deux projets n’intéressent pas les mêmes publics.

J’en veux pour preuve le programme familial. Un de mes enfants regrette de ne pas pouvoir aller au congrès mission-net vu son engagement professionnel (et cherche encore à se libérer ne serait-ce que pour deux jours). Un autre préfère de loin participer à un camp de ski (bien que n’aimant pas skier).

S’il est vrai que Dieu parle en tout lieu, il est possible d’entendre, dans ces congrès missionnaires de dimension européenne, la voix de Dieu s’adressant au monde entier. Nos jeunes sont ainsi témoins de l’action de Dieu dans de très nombreuses vies et dans des lieux jusque-là inconnus. Ils sont encouragés en comprenant qu’ils font partie d’une immense nuée de témoins.

Congrès mission-net et camps de jeunes sont tous deux des lieux favorisant de profonds changements dans ces rencontres avec le Christ, sa Parole et d’autres chrétiens. Prions pour ceux qui organisent ces activités et ceux qui les fréquenteront.

L’église de demain a besoin de ces deux types d’activités aujourd’hui. Ne nous disons pas que tout cela se fera déjà tout seul. Sachons encourager tous ces acteurs par une parole, une proposition d’aide pratique ou un don d’argent. Et Dieu, en bénissant ces jeunes, nous bénira en retour, dans nos églises et œuvres.

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