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Le radicalisme chez nous (vie d'église)

lautrec2.jpgDimanche matin, entre 10h et 11h30. Quelque part en Europe, dans une église comme les autres...


Après quelques chants, la présidence se veut pressante. Un décès a sensibilisé au fait que des "âmes se perdent". L'assemblée est mise au pied du mur par le membre de l'assemblée:

"Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas évangéliser. En fait, il faut évangéliser."



Le discours mobilisant se prolongeant de manière envahissante, le pasteur voit que son message dépasserait les limites horaires imposées. Il décide de ne plus rien ajouter, mais de donner à l'assemblée l'occasion de passer à l'acte.



"Arrêtons notre culte ici, fut sa proposition. Et rendons-nous au café juste à côté. Nous pourrons alors répondre directement à l'appel que le Seigneur nous a adressé."

 

Hésitation pieuse, panique sanctifiée, silence tourmenté: "Ne faudrait-il pas d'abord prier?" 

Qui peut refuser une telle proposition?

 

C'est ainsi qu'on explique à Dieu de rendre les frères attentifs aux dangers d'une telle aventure, de plus le dimanche matin et encore dans le cadre de l'horaire réservé à un culte. Jamais prière ne fut plus animée.



Après l'amen, l'heure était venue de rentrer chez soi. Regret pour les uns, soulagement pour les autres. Aussi on se mit d'accord de la faire un autre jour, cette sortie d'évangélisation.



Il suffit maintenant d'en fixer la date.

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