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Les jeunes et les enfants

enfant.jpgNos amis théologiens en Allemagne ont consacré deux journées à réfléchir aux défis que représentent les enfants et les jeunes à l’église d’aujourd’hui (et donc aussi de demain).

D’un côté il a été constaté que dans la société, le rôle et le statut de l’enfant a considérablement changé ces dernière années.

L’enfant n’est plus considéré comme un « être en devenir », mais comme un agent indépendant et complet. L’enfant est perçu comme un acteur indépendant de sa socialisation. C’est selon ce concept que travaillent les écoles, les commerces et les médias, aussi les familles.

Des analyses montrent que dans les églises évangéliques (certaines, bien sûr, pour ne viser personne), les enfants sont encore considérés comme des êtres déficients (largement incomplets) et absolument pas indépendants. Il suffit de voir les règles établies pour l’accès au statut de membre (18 ans), au baptême et à la sainte cène pour s’en rendre compte.

Il suffit de dire que le statut de l’enfant n’est pas une question prioritaire, ni dans le domaine de la recherche (qui dans les milieux évangéliques fait de la recherche sociologique et anthropologique au niveau de l’enfance ?), ni dans la plupart des lieux de formation théologique (écoles bibliques et facultés). L’enfant et le jeune restent les parents pauvres de nos églises. Qu’en sera-t-il demain ?

Remarques faites à partir d’un rapport de la rencontre de théologiens pratiques les 10 et 11 mars 2008 rédigé dans la revue evangelikale Theologie, mai 2008, organe de l’AfeT. (Cette association de théologiens évangéliques ne publient que lentement sur le Web)

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