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De vrais hommes dans l'église !

5039463.jpgVoilà ce qu'il nous faut: de vrais hommes. L'église a été féminisée. Ce Jésus, qu'on adore aujourd'hui, est un doux et gentil garçon. Il nous faut42358742.jpg un Jésus viril, qui tappe avec le poing sur la table. Il nous faut des chrétiens à cette image, et des églises où un homme peut être un homme: libre de parler et d'agir comme un homme. L'église a besoin de plus de testostérone.

C'est ainsi que l'on veut (depuis 2001, aux US, pas encore chez nous) re-masculiniser Jésus. Et avoir des hommes chrétiens qui sont prêts à se battre, à placer leur poing là où il le faut.

1942523690.jpg S'il est vrai que dans l'église on ne rencontre que des gens biens qui ont un comportement gentil, tout sourire et accueil, s'il est vrai que ceux qui parlent de vie consacrée, engagée, prête à s'opposer à tout mal y sont rares, faut-il pour autant oublier que Paul ne parle pas du fruit de l'Esprit pour homme. Pour info, lire l'article dans Christianity Today du mois d'avril 2008. 

Il est facile de considérer ce mouvement comme excentrique. Mais il cherche à répondre à une question importante: comment se fait-il qu'un certain type d'homme n'est pas atteint par le message de l'évangile annoncé dans nos églises? 

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http://www.churchformen.com/ 

 

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Merci à Joël Reymond de "Christianisme Aujourd'hui" qui nous écrit:

"Christianisme Aujourd'hui" a aussi parlé de David Murrow et de son livre Why Men hate going to Church (en fait, on l'a interviewé) en février 2007, si jamais...


645113248.jpg Par ailleurs, le must dans la catégorie, je te le signale, c'est Healing the Masculine Soul de Gordon Dalbey, plus psychologique-spirituel et moins provoc' que Murrow.

Le site de  

 

Commentaires

  • On nous a souvent dit que s'il y a plus de femmes dans les églises c'est parce qu'elles sont 'plus sensibles' aux 'choses spirituelles'.

    Mais il me semble que rien dans la Bible n'indique que l'homme serait un handicapé spirituel (ou, du moins, plus handicapé que la femme).

    Il y a une certaine ironie dans le fait que j'ai entendu cette théorie pour la première fois dans un milieu où on croyait dur comme fer que l'autorité spirituelle incombaient uniquement aux hommes...

    Depuis un certain temps, je suis aussi arrivé à cette conclusion que le problème est plutôt chez l'église, qui serait trop féminine. Majoritairement, les activités de l'église, ainsi que les qualités qui y sont mises en valeur, relève plutôt du féminin. Tout est discussion, émotion, partage, 'sensibilité'. La seule exception à laquelle je pense est la théologie, qui est plutôt 'intellectuelle' - mais qui exclu ainsi une bonne partie de la population masculine (et aussi une bonne partie de l'identité masculine). Bref, en 'ressens' beaucoup, on parle beaucoup, on réfléchit un peu, mais on ne *fait* rien.

    Conclusion: c'est à l'église (à nouveau !) de se remettre en question et se transformer, plutôt que de montrer du doigts les défauts des 'mecs'.

    //J'ai lu le livre cité dans l'article ("Indomptable" en français). J'ai beaucoup aimé, même si la mise en pratique s'avère difficile pour un homme qui n'est finalement pas très 'mec'...

  • Même s’il était de grande sensibilité Jésus était un homme authentique très probablement doué d’un caractère très fort, ayant tissé de profondes amitié (Lazard, Marth, Marie, les Apôtres) et luttant contre de vrais ennemis (les pharisiens) qui a, les évangiles de rapportent (lorsqu’il met les marchands hors du temple), exercé une certaine violence durant son existence terrestre. Pour contempler dans toute sa profondeur le mystère de l’incarnation,il ne faut pas perdre de vue que l’homme Jésus a passé toute sa vie à découvrir sa vraie nature divine en même temps que sa mission et a cheminé avec sa pauvre personnalité d’homme doté de ses qualités et de ses défauts. C’était un travailleur manuel et non un prêtre : malgré sa très grande compréhension des écritures (il subjugue les prêtres à 12 ans), il a du être d’abord être un homme rude et courageux à qui en découdre pour atteindre les objectifs qu’il s’était fixé, ne devait pas faire peur.
    Par essence même, l’église est l’épouse de Christ, donc en quelque sortes son pendant féminin et dans le fond son rôle d’accompagnement des hommes vers le salut s’apparente à celui d’une mère guidant ses enfants sur le chemin de la vie. Cependant, cela n’empêche pas les membres qui la compose, et particulièrement les hommes, à avoir les qualités entreprenantes qui correspondent à un tempérament masculin. Cela est indispensable au développement de l’aspect missionnaire de l’Eglise condition ciné quoi none à sa survie.

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