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Eglise missionnelle

865101335.jpgEtre missionnel ? Depuis dix ans, « l’église missionnelle » est une appellation non contrôlée qui est appliquée à tout et à son contraire. Aujourd’hui, ce nouveau label est collé sur presque toutes les vieilles outres.

Quelle est alors « la vraie définition » ? En une phrase, l’église missionnelle participe à la mission de Dieu (missio dei) dans le monde et pour le bien du monde (pour une définition plus fournie, voir Jane Maire).

J. Todd Billings (à lire dans Christianity Today) présente rapidement plusieurs applications détournées de cette expression à la mode aujourd’hui. Le souci principal de l’auteur est, comme il l’indique dans le sous-titre, de ne pas se défaire des traditions dénominationnelles. Ce seront nos traditions qui permettront de critiquer la vision missionnelle, et vice-versa. De plus, le nouveau travail missionnaire de Dieu est une cause ancienne. Elle ne devrait pas non plus faire fi de 2000 ans d’histoire de l’église.

Commentaires

  • Article intéressant. Vaut le détour. Ce qui me frappe, c'est que ces éminents spécialistes se posent toujours des questions par rapport aux options théologiques. Est-ce que c'est juste, pertinent, acceptable...? Ils ne se posent jamais la question sur ce que les gens veulent, en définitive. Pensez-vous que si on pousse aux changements, c’est par fun, par envie de créer quelque chose de nouveau, envie de paraître? Nous constatons simplement que nos églises perdent des membres et nous voulons aussi coller aux besoins des gens. Dans le style du Christ qui demande à l'handicapé: "Que veux-tu que je fasse pour toi ?" Les handicapés spirituels de ce monde nous diraient peut-être : « Guéris-moi de cette maladie du blanc et du noir, de cette recherche absolu de vérité qui me pourrie la vie, de cette mise en compétition des concepts théologiques ». Je veux juste marcher ! C’est tout ! Je ne veux pas faire du sport spirituel. Juste marcher à mon rythme ! Nos théologies sont devenues trop compliquées, trop complexes. Nous développons des théologies pour la haute compétition, alors que les gens ne cherchent qu’un peu de mobilité spirituelle.

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