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La vérité dans l'ouverture

La foi chrétienne et les religions

Titre et sous-titre d'une prise de position de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse qui mérite le détour.

Cette brochure de 57 pages veut apporter une réponse à la problématique complexe qui est de communiquer la vérité dans une société pluraliste.

Elle est un témoignage adressé à des post-modernes qui cherchent la vérité tout en affirmant qu'il n'y a pas de vérité. Cet effort mérite une analyse.

Disponible à l'achat à partir du 12 novembre, la brochure est aussi téléchargeable.

Les auteurs présentent leur projet (4e de couverture) :


Comment pouvons-nous vivre nos propres convictions de foi tout en co- habitant avec des personnes qui sont elles aussi convaincues de leur foi ? Qu'est-ce que la vérité ? Ces questions fondamentales dans une société pluraliste se posent de plus en plus souvent - notamment aux chrétiens. Si le pluralisme a déjà gagné depuis un certain temps les orientations politiques et les styles de vie, ce phénomène s'étend aussi de plus en plus à la religion. C'est ainsi qu'aujourd'hui, les membres d'autres communautés religieuses affirment tout naturellement leur présence face à nous.

La présente prise de position du Conseil de la FEPS cherche à trouver, à partir de la confession chrétienne de la « vérité » de l'Évangile, des chemins vers celles et ceux qui croient et pensent autrement. Elle se réfère volontairement à nos propres fondements théologiques. Le Conseil de la FEPS est en effet convaincu que la clé d'une attitude d'ouverture aux personnes d'une autre foi passe par une clarification de la conception chrétienne de la vérité.

Commentaires

  • Cette réaction est en relation avec la conclusion de la brochure :

    Le dialogue entre religions, philosophies ou politiques devraient se ternir dans le cadre de l’Agora (en Grèce antique, l'Agora désigne le lieu de rassemblement, le marché de la cité) et non dans le cadre d’une relation bilatérale entre différentes religions. Le chrétien devrait s’impliquer partout dans la cité et comprendre ce qui s’y passe.

    J’aime particulièrement lire le « Monde des religions » qui me paraît justement être un journal de l’Agora, mais si on entre dans un dialogue inter religieux, on entre forcément dans un type de négociation ou dans une sorte de Yalta religieux. Or, la foi chrétienne est exclusive et conquérante. Comment se présenter devant d’autres religions, en leur disant qu’on veut témoigner partout y compris parmi leurs coreligionnaires ? On est des humains et chacun veut préserver son pré carré. Etre exclusif ne veut pas dire être « caterpillar », c’est croire qu’il n’y a que le Christ qui peut sauver le monde, mais cette foi ne s’impose pas. Nous ne devons pas coloniser le monde spirituellement parlant, mais nous devons le convaincre par notre manière de vivre. La vérité première à défendre par les églises chrétiennes, c’est justement cette notion d’exclusivité. Sinon, c’est la décadence ! L’eschatologie nous enseigne que nous allons vers des temps d’affrontements et non vers un consensus entre les hommes. Ce qui n’empêche pas de suivre le conseil de l’apôtre Paul : « « Vivez en paix avec tous si possible, autant qu’il dépend de vous » (Romains 12,18).

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