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H. Bacher 2: Nos cultes = voir danser un Japonais habillé du costume traditionnel d’Appenzell

"Dans nos communautés, nous pratiquons allègrement le «patchworking» culturel ... C’est comme si nous faisions danser un Japonais sur une chanson de Joseph Arthur, habillé du costume traditionnel d’Appenzell ou d’Auvergne, avec un chapeau dessiné par Jean-Paul Gaultier."

Pour Henri Bacher le constat est pessimiste. Dans quelles outres mettre le vin mélangé?

Henri Bacher termine son article ainsi:

"Changer n’est pas aussi simple et, en tant qu’évangélique, on est très souvent titillé par nos vieux démons sécessionnistes. Puisqu’on ne se sent plus bien dans sa communauté, on en crée une nouvelle, en partant si possible avec une bonne partie de l’ancienne structure. Si on attend les bras croisés, c’est ce qui nous pend au nez. Le modèle que nous prônons, c’est de diversifier notre offre. Nous encourageons nos communautés à se recentrer sur leur culture ecclésiale d’origine et à lancer en même temps de nouvelles structures répondant aux besoins actuels.

"La solution d’offrir des cultes différents le dimanche soir, plus axés sur la nouvelle culture, n’est qu’un pis-aller. C’est faire le culte du matin en «costume d’Appenzellois» et la célébration du soir en «chapeau Gaultier». Le problème restera le même avec le danger que de toute façon les gens du matin n’iront pas forcément au culte du soir et vice-versa. Et du coup on appauvrit l’expérience communautaire des gens. Nous faisons donc une croix sur l’adaptation culturelle en continu tout en suggérant que l’on puisse planter de nouvelles graines de communauté dans le même jardin ecclésial.

(Le document n'est plus accessible sur le Web 24.7.14)

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