Un jardin de Pâques est une exposition. Elle permet de voir, de toucher et d'expérimenter. Bien des églises en Allemagne préparent de tels jardins (voir Ostergarten).

Une telle exposition présente des éléments de la Pâque juive. Chaque élément y a son histoire. Certains peuvent être goûtés.

Après les racines juives de Pâques est présenté le thème de la mort et de la résurrection de Jésus.

De nombreux visiteurs peuvent se rendre à de telles expositions. Que ce soit par curiosité ou sur invitation. Le sujet permet d'aborder sans détours les questions centrales de notre foi. Et le visiteur est immanquablement placé devant un choix.

Pour la réalisation d'une exposition, il faut beaucoup de personnes. C'est l'occasion toute rêvée pour de nombreuses personnes de s'impliquer avec leur savoir faire et dons. Elles participent ainsi à l'annonce de la bonne nouvelle.

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Il n'est pas souvent possible de se retrouver entre responsables et membres de communautés chrétiennes, juives, musulmanes, orthodoxes et autres.

D'ailleurs, à quoi cela pourrait-il bien servir?

Dans la ville de Pfaffenhofen (DE) étaient organisées pour la huitième fois des rencontes dites "la table des religions". Une communauté reigieuse de la ville invite toutes les autres pour se présenter et expliquer ce en quoi elle croit et ce qui la fait vibrer. En 2014, l'église baptiste de la ville invitait.

Les échanges étaient ouverts et intéressés. Les autorités politiques et culturelles de la ville participaient activement à ces rencontres de citoyens. Tous les participants s'en trouvaient enrichis.

Laïcité oblige, de moins en moins de personnes connaissent ni l'origine ni le sens de Pâques ou de Noël. Sans parler de Pentecôte et de l'Ascension.

Et pourquoi le dimanche est-il férié?

En Allemagne, l'organisation "Aktion: In jedes Haus" a réalisé des panneaux qui sont prêtés aux églises. Une exposition d'une semaine permet de se rendre compte de notre héritage religieux. 

L'appel est lancé pour réaliser un projet qui pourrait être prêté aux francophones d'Europe.

Voici la description du projet (.pdf):

Cliquez ici pour voir le site consacré au projet (c'est évidemment en allemand).

L'église présente ses talents lors d'une soirée festive. Elle fait appel aux membres et amis, mais aussi à la famille et aux collégues de travail.

Le progamme est simple. L'accueil est chaleureux, des boissons et de petites choses à grignoter contribuent au cadre.

Puis, côté spectateurs, invitons: des amis, des voisins, et toutes ces personnes que l'on voulait voir un jour dans nos locaux.

Les frais sont minimes. Pas de location onéreuse, ni de grandes gages d'artistes.

C'est avec succès qu'une ou deux fois l'an l'église Ruhrkiche de Wetter (DE) organise en toute simplicité son "Kulturabend".

Une autre possibilité est d'inviter des artistes d'un peu plus loin. Faites une collecte pour payer les gages. Et si les boissons sont "payantes" (demandez un don), cela permettra de couvrir le déficit.

Il ne faut surtout pas oublier que les visiteurs sont curieux de savoir ce qui vous motive. Il est tout à fait de bon ton de parler de sa foi, ou de celle du compositeur.

L'avenir de l'Eglise est l'église libre.

Jürgen Moltmann est professeur de théologie émérite. Le site web de la Deutsche Welle fait état de l'analyse du théologien.

Pasteur, puis observateur de l'Eglise en Allemagne depuis 50 ans, il est convaincu que l'Eglise protestante ne pourra survivre que si elle devient de manière importante une église de professants.

"Je suppose que nous allons avoir une église de bénévoles. Est c'est bien, ainsi."

(Jürgen Moltmann sur Wikipédia)