Trouvez l'erreur (pour ou contre)
Le missionnaire qui travaille au loin doit apprendre langue et coutumes des personnes à atteindre. Cela est devenu une obligation que personne ne contestera. De plus, Dieu s'en réjouit.
Lorsque le pasteur ou l'évangéliste fait de même pour rejoindre ses voisins, il est dit de lui qu'il adapte l'Évangile, qu'il le dilue, qu'il cherche à plaire plus qu'à annoncer. Dieu ne peut donc pas s'en réjouir.
Une uestion demeure : « comment peut-on communiquer de manière efficace sans tenir compte des besoins et des sensibilités, des particularités linguistiques et des préférences culturelles des personnes auxquelles nous nous adressons ? »1 Lorsque nous communiquons, nous le faisons aussi pour Dieu. Nous parlons en son nom.
Nous ne voulons plaire ni à nous-même, ni aux autres, mais à Dieu. Et plaire à Dieu, c'est communiquer de manière efficace sa bonne nouvelle, que l'on soit pasteur ou missionnaire. Cela devrait être la préoccupation des églises émergées (ou existantes) et émergentes.
1 Miroslav Volf, "Dancing for God : Challenges Facing Theological Education Today", ERT 29, 3, 2005, p207, qui traite de tout autre chose que de l'église émergente.